mardi 28 octobre 2014

Sea, sand and sun...

Ou plutôt, Sea, sand, sun and rain, pour cette après-midi, ce qui me laisse le temps de donner des nouvelles et de philosopher un peu.  Rien de bien  grave, il fait toujours 32°C et nous avons bien profité de ces trois jours sur Ko Samet avec ses plages de sable blanc et sa mer à 29°C. Après 5 jours denses entre bus, visites et bateau, nous nous sommes posés, le mot est juste, sur cette petite île à 3h30 de Bangkok. 
Nous avons jeté notre dévolu sur sur une petite crique avec ses arbres qui viennent lécher une jolie plage de sable blanc. Nous découvrons les "resorts" du sud de la Thaïlande. J'entends par "resorts" les hôtels faits de bungalows face à la mer ou lovés dans les arbres. Immersion dans le tourisme de masse avec ses tarifs prohibitifs, ses arnaques en tout genre, ses musiques occidentales, ses touristes fortement alcoolisés,  ses orques en plastique, sa nourriture aseptisée pour ne pas dire européanisée et tous ses locaux au garde à vous pour satisfaire nos désirs. Etrange... La surpopulation touristique de ses îles à quelques conséquences plutôt négatives. En grattant en peu on découvre l'envers du décor. Pas toujours très rose... Quid de la gestion des déchets, des eaux usées? Cela nous interroge sur notre façon de voyager. Nous sommes venus découvrir des paysages fabuleux, c'est vraiment le cas. Mais ici, la pression touristique est très importante, trop importante pour les systèmes de traitements des déchets qui sont balbutiants dans ces pays. Par notre présence, nous participons aussi à la dégradation de ces lieux. Compliqué...
N'empêche, localisation rêvée et plaisir de pouvoir rejoindre la mer en deux minutes. Particulièrement pour Maëlle qui aura profité jusqu'à la lie de cet environnement de rêve entre châteaux de sable, baignade et petites vagues qui lui auront à de nombreuses reprises fait gouter la douce saveur de l'eau salée... Nous aurons aussi eu le plaisir de profiter des lanternes qui illuminent le ciel à la nuit tombée et des pêcheurs au lamparo qui donnent une couleur verte à l'horizon. Ambiance stéphanoise ou xfiles, j'hésite...  Et au final, le farniente aura eu du bon. C'est en pleine forme que nous rejoindrons le continent et la douce folie de Bangkok.


Départ pour Ko Samet du port de Ban Phe.


Ouais ça valait le coup...

Alerte à Malibu...


Les fameuses lumières vertes.

Même pas pied...
Après le soleil, la pluie...

C'est Khmer....

Bon autant le dire tout de suite nous avons infligé à Olivier, mais aussi à Maëlle il faut bien le dire..., un programme culturel des plus chargés. Au départ, quelque peu hésitant voire un peu déçu, c'est avec un grand sourire qu'il reviendra de notre découverte des temples Khmers les plus importants de Thaïlande. Tous sont situés à la frontière avec le Cambodge. Pour cela, nous aurons tanné nos fesses sur les sièges des bus locaux, patienté quelques heures dans les gares routières à profiter de la boxe thaï qui tourne en boucle sur les écrans, rigolé avec les locaux en regardant dans le car des émissions plus débiles les unes que les autres, testé le transport dans la benne d'un pickup, mangé dans des marchés de nuits (affolant au passage notre cuisinière d'un soir qui ne parlait pas un mot d'anglais) et au final, découvert l'intérieur d'une Thaïlande plus rurale et authentique. Un vrai chouette moment avec une mention spéciale au repas délicieux partagé le soir à Nang Rong.
Et les temples dans tout ça? En un mot, magnifiques, tous situés dans des environnements verdoyants et reposants. Phimaï est le plus ancien et Phanong rong est le plus imposant. Ce dernier est situé sur un ancien volcan au milieu d'une plaine rizicole. Mais, celui qui nous aura le plus bluffé n'est pas le plus grand, ni le plus vieux mais le plus simple. Avec ses quatre bassins remplis de fleurs de lotus roses, ses pierres de couleurs roses et dorées, parfois finement ciselées, le temple de Muang Tam, plus intimiste aura eu nos faveurs. Dire qu'à cette époque, en Europe, les occidentaux construisaient des châteaux forts bien massifs... Toute cette région a été impactée par les luttes que se sont infligées les Khmers et les Thaïs pendant des siècles. Passant successivement sous la coupe de l'un ou de l'autre. Tensions qui perdurent encore aujourd'hui autour d'un temple frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge. Mais ils faut bien reconnaître que ces conflits auront accouché d'un patrimoine inestimable pour une nouvelle fois, le plus grand plaisir de nos yeux...


Phimaï

Un seul et même arbre, le grand banian de Phimaï.

Le même en dessous.

Le temple de Phimaï et son prang, tour principale.

Rêveuse...

Temple de Muang Tam.



Boxe ThaÏ dans la gare.



C'est pour qui la pastèque?

Temple de Phanong Rong...
... et ses moines. Merci Olivier pour ton œil de lynx...


C'est chouette les vacances...

mercredi 22 octobre 2014

Jungle cool...


Olivier, notre pote nous a rejoint depuis deux jours pour les vacances de la Toussaint. Changement d'ambiance... Bon autant le dire tout de suite, il a commencé par du lourd avec le parc naturel de Khao Yai. Particulièrement du point de vue biologique... Le monde est rempli d'espèces animales plus ou moins curieuses et bizarres. Voici un petit condensé de nos découvertes. Pour découvrir la jungle, il faut des aventuriers mais aussi des animaux. 

Toute la troupe.
Maëlle en grande forme.
Ah! quand même...
Le petit nouveau et sa copine...
Versus Mötorhead...

Bises à tous et bonnes vacances aux copains. Un gros bisous à Christine merci pour le colis et les douceurs... Je lui laisse la suite du texte, il a tellement insisté.

"Etre en Thaïlande au milieu du mois d’octobre c’est…
Prendre un peu de distance et oublier le rythme des lendemains,
Laisser derrière soi une partie du monde et découvrir sa relative importance,
Casser le rythme, offrir à son espace une nouvelle impulsion,
Accepter de ne rien comprendre pour essayer de comprendre,
Vivre le sauvage et l’abrupt, noyés sous notre vernis civilisés,
Se lever à 6h00 et, dépité voir la nuit tomber à 18h00,
Et surtout, retrouver ce qui nous fait être : les gens que l’on aime.
Et là, en Thaïlande, voilà trois êtres chers que je retrouve avec bonheur.
Après une journée de transports lundi, nous avons pris résidence pour deux jours à Greenleaf guesthouse : mi hôtel, mi restaurant, mi guides forestiers (Je suis prof des écoles, me demandez pas de faire des mathématiques !).
Douche à l’eau froide, coq qui déraille de cinq à huit heures du matin, super pour le reste. La nourriture est très étrangement thaïlandaise alors on oublie les steaks frites et on est prié de mettre, sinon de l’eau dans sa soupe, au moins du riz dans ses plats.
On a quand même profité pleinement du secteur avec de multiples rencontres : serpents à gogo, scorpions (pas le groupe), araignées en tout genre - dont l’araignée gigantesque de « Harry Potter », mais en version bien réduite, heureusement pour nous - et enfin, chauves-souris, mille pattes, longues pattes, papes hillons et singes poilus (mais moins que François cela va de soi).
De toute façon, Monsieur Thollot expliquera tout cela avec beaucoup plus de véracité et de détails car je n’ai rien pu intégrer, mes capacités cognitives étant déjà complètement dépassées par ma tentative inaboutie de comprendre quelques mots de thaïlandais (faudra quand même leur dire un jour que leurs imprimantes déconnent grave car on arrive à lire aucune lettre).
Demain, on se lève avec le coq, on le plume, le braise, le mange puis on s’en va découvrir des temples super classes (je sais toujours pas le nom mais ils sont fait en pierre et y’a de la végétation autour et des touristes qui, comme nous, prennent des photos pour faire des albums et en parler pendant vingt ans). On va faire du bus à 1 euro les cent bornes avec la population locale (ça c’est cool), manger dans des bouis-bouis (ça c’est cool), accompagner la nouvelle star de Thaïlande, Maëlle (ça c’est à moitié cool), et essayer de dire « bonjour » en thaïlandais (ça c’est foutu d’avance).
Je laisse la parole à François qui sera plus crédible…
(Sauf s’il décide de me laisser la complète rédaction de ce post : plaignez-vous à lui ! Je ne laisse, pour ma part, jamais travailler un incompétent sans m’assurer un minimum de la qualité de son travail).
A vous les studios… Vive la France !" 

Olivier
An oriental whip snake.

Milles pattes.

Tortue d'eau douce.

Araignées, le mâle en haut et la femelle en bas...

Cigale trompette.

Re mille pattes mais avec des couleurs plus discos.

Araignée amblypyge.

Vol des chauves souris au coucher du soleil.

Un scutigère.
Fourmis et cigale ou cigale et fourmis.... Qui mange qui?
Re gecko.
Papillon de nuit.
Comment dire. J'ai des pinces, j'ai un dard. Je suis...
Iguane.
Termites family.
Maccaque à cul rose.





Vipère verte de Vogel.

Famille de gibbons.

Liane crocodile.


Cascade du film la plage avec un peu plus d'eau...

Le roi de la forêt...
Le repos des guerriers.
Contribution vidéo des gibbons vus à travers la longue vue du guide. Une pensée à Boon et Sandrine nos rois de la digiscopie.



Petites contributions sonores très nature aujourd'hui. La cascade d'où sautent Guillaume Canet et Di Caprio dans la plage, le cris des gibbons et la danse des termites pour terminer.