samedi 11 octobre 2014

Indonésie, les 5 sens en éveil...

Voilà. Pendant six semaines, nous en avons pris plein les yeux sans parler du bruit et des odeurs. Voici un petit aperçu de nos ressentis corporels.

D'un point de vue visuel, nous avons été gâtés. Rizières à perte de vue, plages paradisiaques, jungle, levers et couchers de soleil avec une mention spéciale pour le Bromo. Avec en plus, sur Bali, l'influence de la religion avec ses offrandes colorées, ses habits traditionnels et ses cortèges de cérémonies quotidiens. Pour tout cela, mais aussi grâce aux poissons, aux coraux et aux fleurs, nous avons pu profiter de toute une palette de couleurs.






Pour la bouche, c'est une toute autre histoire. Nos fragiles palais ont eu du mal à se faire à quelques plats subtilement, pour ne pas dire grassement, épicés... Mais finalement, nous nous sommes bien faits à ses goûts nouveaux. Nous retiendrons particulièrement l'inévitable nasi goreng (riz frit avec des légumes) ou son pendant avec des nouilles, le mie goreng. Mais en cherchant un peu nous avons trouvé quelques très bonnes surprises comme le satay (petites brochettes de poissons ou viandes cuites au barbecue servis avec une sympathique sauce à la cacahuète), le babi kecap (petits morceaux de viande de porc coupés finement avec une sauce épicée, relevée au lemongrass et gingembre, ce fut le gros coup de cœur de Marion). Les poissons grillés et servis entiers au bord de la plage allongés sur un gazebo. Mais il ne faut pas oublier les fruits : ananas, fruits du dragon, mandarines, bananes, mangues, manggis, fraises et pastèques. Petites déceptions pour les ananas balinais, mais pour les autres que du plaisir. Les filles ont voulu s'essayer au Durian, mais avec son goût de détritus et son odeur fortement désagréable, il n'a pas fait l'unanimité...

En plus du Durian, il faut avouer que certaines odeurs piquent un peu le nez. Leur tradition de la déchetterie par le feu ou les égouts à l'air libre libèrent certaines fragrances légèrement douteuses. Mais passé cela, quel plaisir de circuler dans les marchés ou dans les rues et de sentir les odeurs de nourriture sortir des warungs (petites cantines ambulantes ou pas).  De sentir l'odeur des fleurs de frangipanier que les locaux ramassent pour en faire de l'huile essentielle. Et partout à Bali, l'omniprésence des odeurs d'encens. Cela fait vraiment partie de l'ambiance balinaise.

Mais ce qui est vraiment surprenant en sortant dans les rues en journée ou le soir c'est le bruit. En France, on est habitué aux rues plutôt calmes, sympathiquement bruyantes à partir du jeudi soir pour les citadins. Ici, c'est un autre monde: ça grouille, ça pétarade, ça swingue, ça chante. Bref on en a pour ses oreilles. Mais passé la surprise des premiers jours, l'esprit s'habitue et tout devient normal. On retiendra quand même le silence extraordinaire au lever du soleil sur inénarrable mont Bromo. Chaque île avait sa spécialité, muezzin pour Java et gamelan pour Bali. Mais partout des oiseaux en cage, désolé Pierre Perret, tous plus beaux les uns que les autres et au chant parfois enchanteur... L'eau, que ce soit dans les rizières, dans les cascades ou au bord de la mer a su aussi nous ravir. Là nous retiendrons, on l'a mis en petite contribution sonore, les défilés impromptus accompagné de chants et de gamelan, suivis par le concert pétaradant des motos et autres scooters coincés derrière la foule.


Petites contributions sonores de bruits de rue.
Pour le toucher, que ce soit par les pieds ou par les mains la délicate sensation du sable, qu'il soit noir ou blanc...,  qui glisse entre nos doigts nous a bien évidement conquis, comme l'eau éternellement à 29 degrés. Malgré tout, comme nous avons pu tous l'expérimenter le doux contact avec les coraux qu'ils soient morts ou vivants n'a pas toujours été des plus sympa. Je sais on chipote. Mention spéciale ici pour Ketut la masseuse d'Amed qui a su nous faire partager toute sa science du massage balinais. Les masseuses thaïs sont prévenue, ici, ils jouent dans la cour des grands.

Rien à voir avec les 5 sens, quoique, on retiendra aussi leur sourire pas toujours très neutre mais qui leur va si bien, leur sympathie et leur gentillesse. Une grosse pensée à Adi sur Gili air qui s'était pris d'affection pour Maëlle et qui a su lui préparer des bonnes petites frites en forme de poisson et des tranches de fruits en cœur. Il y en aurait encore tellement d'autres, mais ceux ci resterons pour un moment dans nos têtes.





Pour ma boulette scooter le montant des réparations s'élève à 16 euros... Vue les dégats, c'est donné comparé avec ce que cela aurait couté en France.

 C'est notre dernier message d'Indonésie. La suite en Thaïlande... Terima kassi (merci) Selamat Tinga (bonsoir).

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