Bangkok, entre temples de la consommation et gargottes de rue, entre insalubrité et écrans plats... Le grand écart.

Bangkok. 14 millions d'habitants. Ok. L'une des plus grandes villes d'Asie du Sud Est. Ok. Mais qu'est ce qu'elle a de plus et pourquoi nous nous y sentons si bien pour que nous soyons revenus à de nombreuses reprises?

Un peu comme chez nous avec Paris, c'est un nœud de communication essentiel. Où que l'on veuille aller sur de longues distances, il faut passer par Bangkok. Mais contrairement à la France, sa position centrale en Thaïlande est un atout pour nous autres touristes. Bon d'accord, on n'avait finalement pas trop le choix.

Mais alors quels sont ses petits plus?  

C'est vraiment les contrastes permanents qui sévissent ici. On peut passer d'un centre commercial ultra design et moderne à un quartier populaire sans accès à l'eau courante en traversant simplement la rue. On peut manger dans des restaurants à des prix stratosphériques et déguster juste à coté une brochette dans un stand de rue pour une bouchée de pain. On peut prendre des tuktuks d'un autre âge en sortant d'un métro aérien ultra moderne. On peut flâner dans des centres commerciaux monumentaux et discuter les prix dans un petit marché de rue.

Leur sens de l'hospitalité, que nous avons à de nombreuses reprises, eu l’occasion de vérifier. Toujours quelqu'un pour nous aider, nous poser des questions ou donner des cadeaux et autres bananes à Maëlle. Cela ne sera remis en cause que par une vieille mami qui n'a pas voulu de farangs (occidentaux) dans son petit resto. 

Leur sens de l'organisation et du respect des autres comme on a pu le vérifier en arrivant dans le métro. Ici, tout le monde attend gentiment que tous les passagers soient sortis des transport en faisant tranquillement la queue.

Et puis, ça grouille, ça fourmille, ça ne s'arrête jamais, qu'il pleuve ou que l'on suffoque sous la chaleur.  Se  retrouver au milieu de tout ça, donne la furieuse impression de se sentir vivant. En fait, il y en a pour tous. Chacun peut y trouver son compte et prendre ce qu'il souhaite et ça c'est juste chouette. C'est un peu idéalisé. Bien évidemment... Tout cela ne peut cacher les énormes disparités, les injustices criardes et les énormes progrès à réaliser d'un point de vue environnemental et social mais ils font avec, le sourire en prime, et ça nous a fait du bien de sentir tout cela.

Nous en avons quand même profité pour découvrir les petits trésors de cette cité comme le grand palais et ses hordes de touristes arrivant par flots entiers, le Bouddha couché et son école traditionnelle de massage, la ferme aux serpent d'un hôpital local qui fournit des sérums anti-venin à tout le pays. Des tours immenses comme l'une des plus ancienne maison de la ville construite par un riche magnat de la soie avec une pensée à notre guide francophone, sacrément drôle et sympa, qui a su prendre du temps avec notre bout de choux.
Un autre gros bisous à notre comparse des vacances. Ta présence nous a vraiment fait du bien et tes petits cadeaux bien franchouillards ont su ravir nos palais ensuqués par deux mois de régime asiatique...

En souvenir d'une chouette bière partagée sur la terrasse de l’hôtel...

Le grand palais, seul au monde...

Chaos!!!

Et non, je ne dors pas...

Pas si simple de rentrer...

Quand y en a un un...

Maison de Jim Thompson.

Mais si, tu louches!!

Même nombreux, on peut s'organiser...

Il y a toujours une solution...

Le gainsbourg thaï...

Après l'image, le son...

Nous avons notre portrait devant chaque usine, à l'entrée de tous les villages. Nous ne sommes pas toujours sous notre meilleur jour pourtant nous nous affichons partout. Nous sommes...

Petite contribution vidéo. Le taxiboat de Bangkok. A pleine vitesse sur les canaux( qui servent aussi accessoirement d'égouts...), finalement l'embarcation qui nous aura offert le plus de sensation depuis le début du voyage.