mercredi 3 décembre 2014

A 4 000, c'est mieux...

Sabaidee...

C'est sans trop de difficultés ou presque que nous sommes arrivés au Laos.  Pour rejoindre la frontière, notre guesthouse nous avait réservé trois places dans un minibus local...  Cheap price... Cette fois ci, le maître mot ne sera pas vitesse mais optimisation de l'espace. Dans ce registre, notre chauffeur du jour était une sorte d'orfèvre. Nous serons jusqu'à 21 dans le mini bus de 12 places avec en bonus une grand-mère avec le mal des transport juste derrière nous... Ouh! Cela commence bien! Mon voisin, qui comme de nombreux passagers avait mis ses écouteurs..., m'expliquera que de nombreux cambodgiens faute de moyen ne prennent une voiture ou un bus que très rarement. Ils sont donc assez sensibles, vu la couleur qu'a pris son visage au bout d'une heure... Je veux bien le croire. Heureusement, pour le bien être général dans le mini bus, après avoir épuisé son estomac, la pauvre s'est endormie... Nous finirons à 5 avec un autre couple de français. Avec eux, nous passerons au Laos et rejoindrons notre destination finale pour aujourd'hui. Merci à eux pour les moments passés ensemble.

 La première halte, sur notre remontée du Mékong, sera les 4 000 îles. Une curiosité géologique locale a empêché le fleuve de creuser son lit. Ici, le Mékong a du lutter pour frayer son chemin. En résulte une multitude d'îlots plus ou moins grands, entrecoupés de chutes spectaculaires entre lesquels le fleuve trace sa route. Chutes qui ont posé d'énormes problèmes de logistiques aux français d'Indochine. Pour rejoindre Vientiane la capitale plus au nord, les marchandises était débarquées sur l'une des îles, puis transférées par voie de chemin  de fer sur une seconde via un pont dont l'architecture ne peut trahir son origine. C'est sur l'une de ses deux îles que nous choisirons de passer quelques jours.
Arrivée au bord du fleuve avec la lumière de fin de journée... Nous troquons notre bus pour un bateau très effilé sorte de pirogue avec un toit. Après une rapide traversé d'un bras encore assez large nous voilà plongé entre des ilots à la végétation luxuriante. Splendide.


Nous débarquons et nous sommes déjà sous le charme. Accueil royal, absence totale de véhicule à quatre roues ou plus, petit chemin de terre, des maisons et des chambres d'hôtes posées sur pilotis au bord de l'eau, des bonjours en laotien (sabaidee) qui fusent, encore et toujours des sourires. Nous allons être bien ici... Notre première impression sera vite confirmée. Ce lieu fait partie des rares endroits que l'on a traversé, durant ce voyage ou ailleurs, où le temps n'a semble t-il pas de prise. La vie s'écoule, doucement, lentement, à son rythme. Et l'on est bien sans trop savoir pourquoi... Tout cela entrecoupé de siestes, de lectures et de balades à vélo pour découvrir les petits trésors de la vie du fleuve et de l'intérieur des terres. Un grand moment du voyage.


Les premiers ilots.




Le pont des français.








Bon. Nous n'avons pas pu faire mieux. On aperçoit le dos d'un dauphin du Mékong.

Sur l’autre rive le Cambodge.

Le chemin devant notre guesthouse.



Même Maëlle est contaminée par la zenitude ambiante...


Pas de bus mais de petites carrioles  bien pratiques quand elles sont avec chauffeur...

Petite contribution sonore et vidéo Les chutes de Lippi sur le Mékong.


2 commentaires:

  1. quel magnifique voyage!!! merci encore de partager ces jolis moments!! on pense bien a vous et on vous envoie plein de bisoux !!Famille Portier

    RépondreSupprimer
  2. Sabaideeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!
    Toutes ces photos, ces commentaires... que des bons souvenirs!
    Gros bisous!

    Juju Hélène Louisa

    RépondreSupprimer